TERRE DU MILIEU
Au milieu des landes
Nori et ses compagnons poursuivent leur voyage après s'être laissés distancer par le reste de la caravane des Piévelus. Poppy met du coeur à l'ouvrage pour tirer sa charrette en entonnant une chanson que lui avait apprise sa mère.
Un peu à l'écart, assis sur des rochers, l'Étranger est songeur. Nori le rejoint et continue à lui enseigner les rudiments de sa langue pour mieux communiquer avec lui. Elle lui parle des traditions de son peuple et des périls qu'ils peuvent rencontrer en chemin. Son ami relève le mot 'péril'. Elle tente de lui expliquer ce qu'est un danger en lui l'exemple des loups et des trolls. Quand il lui dit que lui-même représente un péril pour eux, se remémorant l'incident avec les lucioles, Nori le détrompe. Elle est intimement persuadée qu'il est 'bon' et qu'il est là pour les aider. L'Étranger semble un peu rassuré et bientôt, ils rejoignent les autres et reprennent leur longue marche. La nuit venue, l'inconnu s'isole une nouvelle fois et scrute le ciel, observant la Lune et les étoiles.
Vers le cratère
Pendant ce temps, trois mystérieuses voyageuses vêtues de longues toges blanches observent le cratère dans lequel est arrivé l'Étranger. Celle qui semble les guider s'approche et ramasse un peu de terre calcinée avant de lancer un regard noir alentours.
TERRES DU SUD
Dans une clairière
Adar observe le soleil avec une sorte de fascination. Un Orc, enveloppé dans une couverture pour se protéger de la lumière, s'approche de lui et l'informe respectueusement que le tunnel est terminé. Le Seigneur Père ordonne à son disciple de découvrir l'un de ses bras et lui demande ce qu'il ressent. L'Orc lui répond que ça brûle et en effet, son bras est en train de devenir très rouge et de se couvrir de cloques. Observant le soleil, Adar déclare solennellement qu'il disparaîtra bientôt, puis recouvre le bras de l'Orc. Il lui demande ensuite de rassembler les troupes, ajoutant que l'heure est venue. La créature se hâte de regagner l'obscurité du tunnel.
Poste avancé d'Ostirith
Bronwyn monte sur un rempart, suivie par Arondir, et s'adresse aux réfugiés rassemblés en contrebas. Elle les informe de la situation : leurs ennemis s'apprêtent à les attaquer, mais ils les épargneront s'ils se rendent et s'ils prêtent allégeance à Adar. Elle les invite à résister et à se battre à ses côtés. Des mains se lèvent, mais Waldreg s'avance et prend la parole à son tour en demandant aux villageois de se soumettre sans quoi ils mourront. Il parvient à les diviser. Impuissante, Bronwyn voit une partie de ses compagnons d'infortune quitter l'abri du poste avancé pour suivre Waldreg et aller se rendre aux Orcs. Le tavernier tente même de persuader Theo de venir avec lui, mais le fils de Bronwyn choisit de rester auprès de sa mère.
NÚMENÓR
Sur le port
Le port de Númenór est en effervescence avec les préparatifs de l'expédition de secours qui doit partir bientôt pour les Terres du Sud. Isildur presse Elendil pour qu'il lui permette de faire partie du voyage, mais l'officier n'accède pas à sa demande et lui répond qu'il dispose de plus de volontaires que de places. Quand son fils insiste pour qu'il l'ajoute à la liste, Elendil reste ferme, refusant tout traitement de faveur. Il lui rappelle qu'il ne fait ni partie de la Garde Maritime de Númenór, ni de la garde personnelle de la reine, ni même d'une guilde quelconque. Alors qu'Isildur clame son désir d'être utile au royaume, son père répond que rien ne le rendrait plus fier mais qu'il a laissé passer sa chance.
Palais royal
Mais tout le monde ne se réjouit pas de l'expédition qui se prépare. Pharazôn doit affronter une foule en colère qui conteste cette décision. Son propre fils, Kemen, en fait partie, ainsi que la fille d'Elendil, Eärien qui a réussi à le convaincre. Alors que Pharazôn s'éloigne sans avoir répondu aux mécontents, Eärien demande à Kemen d'intervenir auprès de son père.
Dans la cité
Halbrand forge une lame dans l'armurerie avec un savoir-faire certain si on en croit le regard que pose le forgeron sur l'arme. Il porte l'emblème de la guilde. Un soldat arrive et lui dit qu'il est convoqué par la Reine Míriel. Sans discuter, Halbrand se rend aussitôt au palais.
Palais royal
Penchés sur une carte, Míriel, Pharazôn et Galadriel discutent. Interrogé sur la destination de leur ennemi, Halbrand leur pointe la tour de guet d'Ostirith. Alors que le conseiller va porter cette information à la Garde Maritime, la reine dit à Halbrand que son aide sera précieuse une fois qu'ils auront accosté et évoque sa volonté de fédérer son peuple. Il lance un regard noir à Galadriel et, avant qu'il ait pu protester, l'Elfe prend la parole pour assurer la souveraine qu'il fera son devoir le moment venu.
Appelée au chevet de son père, Míriel laisse Galadriel et Halbrand seuls. Ils se querellent, s'accusant mutuellement d'utiliser l'autre à des fins personnelles. L'Elfe lui rappelle qu'elle a réussi à obtenir que Númenór envoie cinq navires et cinq cents hommes pour aider le peuple du Sud et le coiffer d'une couronne. Têtu, Halbrand arrache son insigne de son cou, le jette sur la table puis sort rapidement en lui répondant de couronner quelqu'un d'autre.
TERRE DU MILIEU
Cherchant toujours à rejoindre le reste de la caravane, Nori et ses compagnons traversent une forêt qui est sans doute moins déserte qu'il n'y paraît compte tenu des empreintes de loups que trouve la jeune Piévelus.
Plus loin, Malva s'inquiète aussi en voyant la forêt aussi vide. Elle en parle à Sadoc et accuse l'Étranger d'être responsable de cette situation inhabituelle. Puis elle s'enfonce un peu dans la forêt en quête de nourriture pour les voyageurs. Alors qu'elle cuille des champignons sur un tronc d'arbre, elle sursaute quand elle est rejointe par Nori et Poppy. Elles lui parlent des empreintes qu'elles ont trouvées et toutes trois se mettent alors à courir pour s'abriter dans le campement.
Mais elles sont prises en chasse par trois énormes loups. Au moment où l'un d'eux est sur le point d'attaquer Nori, l'Étranger surgit, attrape l'animal à mains nues et le projette à plusieurs mètres. Les trois créatures reviennent vers le petit groupe et une fois encore, l'inconnu s'interpose. Frappant violemment le sol avec sa main, il génère une onde de choc suffisamment puissante pour projeter les trois loups à bonne distance. Alors qu'il se relève, épuisé, les bêtes battent en retraite. L'Étranger a été blessé, il regarde sans comprendre son avant-bras violacé et ses veines saillantes.
NÚMENÓR
Dans la cité
Valandil et Ontamo s'entraînent au combat à l'épée. Ils sont observés par Elendil et Galadriel qui fait remarquer à l'officier qu'ils manquent d'agilité ce qui leur nuira dans le combat qui les attend. Il l'invite alors à les entraîner et elle accepte en souriant. L'Elfe affronte cinq jeunes soldats, parmi lesquels se trouvent les deux amis d'Isildur et leur demande de l'attaquer. Pour pimenter l'entraînement et motiver les combattants, Elendil promet une promotion à celui qui parviendra à faire une éraflure à Galadriel.
Le combat commence. L'Elfe pare chaque attaque avec souplesse et agilité, le sourire aux lèvres. Elle les épuise en se faufilant entre eux dans une chorégraphie parfaite tout en dispensant ses leçons. « L'équilibre prime sur la puissance. » « Soyez mobiles. » Posté sur la place, Halbrand suit l'entraînement avec intérêt, de même qu'Isildur qui vient d'arriver sur la place. Après de nombreux efforts, Valandil parvient enfin à entailler la manche de la robe de l'Elfe. Galadriel le félicite en l'appelant de son nouveau titre, difficilement gagné, « Lieutenant ».
Halbrand s'approche de l'épée de Valandil, tombée à terre. Il récupère habilement l'arme d'un coup de pied bien ajusté et la soupèse avec un regard connaisseur, ce qui n'échappe pas à Galadriel.
Ailleurs dans la cité
Pendant ce temps, Kemen tente de persuader son père d'arrêter l'expédition prévue dans les Terres du Sud pour empêcher une guerre. Il lui demande d'user de son influence auprès de sa cousine, la Reine Míriel, puis joue sa dernière carte en s'étonnant de le voir prêt à obéir à une Elfe. La remarque fait visiblement mouche, mais Pharazôn lui dit que ce sont les Elfes qui devront leur obéir quand tout sera terminé. Il lui donne une leçon de politique en lui expliquant les avantages à retirer par Númenór si le roi des Terres du Sud leur est redevable.
Dans la tour
Le roi Tar-Palantir fait part de son inquiétude à sa fille : leur royaume est en danger ! Elle lui répond que, bien au contraire, elle a renoué avec les Elfes. Puis elle lui annonce son expédition en Terre du Milieu. Catastrophé, le vieil homme la supplie de ne pas s'y rendre et ajoutant que les ténèbres l'attendent là-bas.
TERRE DU MILIEU
Nori est très fière ce qu'a accompli l'Étranger pour la sauver, elle et ses amies. Alors qu'il se tient à l'écart du campement, elle lui annonce joyeusement que les Piévelus ne font que parler de ses prouesses. Mais il ne l'entend pas, trop occupé à essayer de soigner son bras blessé, la main plongée dans une cuvette rocheuse remplie d'eau. Avec étonnement, elle voit son poignet être entouré par de la glace tandis qu'il récite des incantations les yeux fermés.
Inquiète de voir la glace se répandre, elle pose sa main sur le bras de l'inconnu et sa main se retrouve alors prise dans le gel qui commence à remonter le long de son propre bras. Nori supplie l'Étranger d'arrêter, mais il ne l'entend toujours pas. Il pousse soudain un grand cri, se remémorant son arrivée dans la météorite. Le phénomène glaciaire s'arrête et Nori est projetée sur le sol à quelques mètres derrière lui. L'inconnu retrouve ses esprits, découvre la jeune Piévelus à terre et s'approche en tendant la main vers elle. Terrifiée, Nori se relève brusquement et prend ses jambes à son cou pour s'éloigner de lui le plus vite qu'elle le peut.
LINDON
Lors d'un dîner présidé par le Haut-Roi, Elrond porte un toast à l'union des Elfes et des Nains. Gil-galad félicite son invité, Durin, pour le regain d'activité du royaume de Khazad-dûm et se montre curieux d'en connaître la raison. Sans lui répondre, le prince nain enchaîne sur les nombreuses expéditions des Elfes. Face à la tension évidente entre son souverain et son ami, Elrond tente désamorcer la situation de son mieux, en fin diplomate qu'il est. Durin s'engouffre dans la brèche en changeant de sujet. Il rattache la longue et lourde table en pierre sur laquelle ils dînent aux traditions des Nains, si bien que le Haut-Roi se sent obligé de la lui offrir pour, dit-il, ne pas faire de sacrilège.
Restés seuls une fois le dîner terminé, Elrond et Gil-galad se montrent en désaccord. Le souverain reproche à Elrond de lui mentir par loyauté envers son ami nain tandis que le diplomate lui reproche de l'avoir utilisé en l'envoyant à Khazad-dûm. Le moment de vérité est venu. Gil-galad lui annonce que la lumière des Eldars est en train de s'éteindre, que le mal ronge leur royaume et se répand, accélérant leur déclin. Convaincu que le mithril est le seul moyen de sauver les Elfes, il interroge Elrond pour savoir si les Nains détiennent le précieux minerai. Elrond se retrouve tiraillé entre la parole qu'il a donnée à son ami Durin, et le destin de son propre peuple.
NÚMENÓR
Dans la cité
Valandil et Ontamo fêtent joyeusement leur prochain départ dans une taverne quand Isildur les rejoint. Il est reçu froidement par Valandil qui sait qu'il vient le voir uniquement dans l'espoir qu'il l'aide à se joindre à l'expédition. Mais le tout nouveau Lieutenant n'a pas oublié qu'il a ruiné leurs rêves d'entrer dans la Garde Maritime. Isildur insiste, demandant comment il peut se racheter mais, comme avec son père, Elendil, il est trop tard, car il a perdu la confiance de son ami.
N'ayant pas d'autre choix s'il veut faire partie de l'expédition, Isildur s'embarque sur un navire à la nuit tombée. Dans la cale, il tombe sur Kemen qui est venu pour incendier le navire. Ils se battent, mais Isildur ne peut pas empêcher le bateau d'exploser. Les deux hommes sont tombés à l'eau. Isildur vient en aide à Kemen, blessé, et le soutenant tout en nageant au milieu des débris. Elendil le découvre sur le quai et ne peut cacher son soulagement en voyant qu'il va bien. Il porte aussi un regard approbateur sur Isildur en apprenant qu'il a sauvé le fils de Pharazôn.
Palais royal
Míriel regarde deux de ses navires se consumer dans le port. Galadriel craint que la reine change d'avis, d'autant plus que Pharazôn lui recommande de différer le départ de l'expédition. L'Elfe insiste sur l'urgence de se rendre en Terre du Milieu, expliquant que chaque heure qui passe permet à l'ennemi de se renforcer. Míriel choisit d'attendre jusqu'à l'aube pour prendre une décision, lors d'un conseil extraordinaire, et exige qu'Halbrand soit présent.
LINDON
Celebrimbor demande à Elrond de lui pardonner pour lui avoir caché le véritable but de leur voyage à Khazad-dûm. Déçu, le jeune Elfe comprend qu'il était le seul à ne pas être dans la confidence. Le forgeron dit explique qu'il devait obéir aux ordres du Haut-Roi puis il lui fait part des expériences qu'il a menées sur le mithril qui l'ont conduit jusqu'à la conclusion que le minerai pouvait ramener la lumière des Valar pour sauver leur peuple. Le voyant aux prises avec le dilemme qui le ronge, il parle à Elrond de la décision difficile prise par son père de partir, il y a des années de cela.
NÚMENÓR
Galadriel retrouve Halbrand dans la forge qu'il est en train de balayer. Elle lui présente des excuses pour avoir voulu se servir de lui, puis l'informe de sa convocation par la reine Míriel. L'Elfe lui explique l'importance de sa voix, puis l'implore de lutter à ses côtés. Il lui répond qu'elle ignore tout de ce qu'il a fait par le passé, avant leur rencontre sur le radeau, pour survivre. Galadriel cite alors les paroles de son défunt frère, Finrod, qui disait que pour trouver la lumière, il fallait d'abord toucher l'obscurité. Elle ajoute que tous deux, ne retrouveront la paix intérieure qu'en allant en Terre du Milieu. Puis, elle lui redonne son médaillon et sort.
TERRES DU SUD
Aux abords d'Ostirith
Waldreg conduit les villageois qui ont choisi de le suivre jusqu'à Adar. Éclairé par la lumière des torches, le groupe s'arrête devant le Seigneur Père entouré par ses fidèles Orcs. Waldreg met un genou à terre, imité aussitôt par ses compagnons. L'aubergiste clame alors sa loyauté, expliquant attendre ce jour depuis longtemps et jure fidélité à Sauron jusqu'à la mort.
En entendant le nom de Sauron, Adar s'approche, saisit Waldreg à la gorge et le jette à terre. Alors que l'homme jure de le servir, peu importe qui il est, le Seigneur Père s'empare de Rowan, le force à s'agenouiller et lance un couteau à Waldreg en déclarant que « seul le sang peut lier ». Ignorant les supplications de Rowan, l'aubergiste se relève lentement pour sacrifier l'ami le Theo comme le lui ordonne son nouveau maître.
Poste avancé d'Ostirith
Theo s'entraîne à tirer à l'arc. Arondir s'approche, lui donne des conseils pour améliorer sa technique et lui redonne de l'espoir pour affronter la situation périlleuse dans laquelle ils sont. Ce faisant, l'Elfe marque des points si bien que Theo décide de lui faire confiance et de lui montrer la poignée brisée qu'il a découverte. Arondir la reconnaît. Il se dirige vers un mur, arrache le lierre qui le recouvre et révèle une sculpture dans la pierre qui représente l'épée plantée dans des racines.
Arondir explique ensuite à Bronwyn qu'il s'agit d'une clé créée par magie par leur ennemi pour asservir ses ancêtres. Il ignore ce qu'elle ouvre, mais pense qu'elle est liée au désir d'Adar de devenir un dieu et d'offrir un foyer aux Orcs qui le servent. Pour lui, il est clair que le Seigneur Père recherche ardemment cet objet et qu'il sait que Theo le détient. Alors qu'elle regarde briller au loin les torches de leurs ennemis, le désespoir envahit Bronwyn. Arondir la conjure de ne pas se rendre, lui assurant qu'elle a tout à perdre. Elle le somme alors de lui donner une autre solution pour qu'ils survivent. Quand elle ajoute que l'ennemi ne tardera pas à arriver et que la tour tombera, tous deux se regardent, la même idée vient de les saisir.
Aux abords d'Ostirith
Adar regarde la longue colonne de ses Orcs qui se met en marche dans la nuit en direction d'Ostirith, torches à la main.
LINDON
Elrond accompagne Durin dans les bois, alors que son ami va quitter le Lindon pour regagner Khazad-dûm. Devant eux, six Elfes transportent la lourde table en pierre, cadeau de Gil-galad. Elrond n'est pas dupe, il sait que ce présent a été extorqué par ruse, ce qui le fait sourire. Mais bien vite, il retrouve un visage grave. Il confesse qu'un fardeau lui pèse. Durin l'engage à parler sans détour.
Elrond avoue alors qu'il est venu à Khazad-dûm pour le mithril, même s'il ignorait. Il explique à Durin que sans ce minerai, les Elfes n'ont pas d'autre choix que d'abandonner leur royaume ou de périr. Il ajoute que leur déclin est amorcé et leur destin est entre ses mains. Le prince semble assommé par la nouvelle, mais ne tarde pas à se tourner vers son ami pour l'assurer de son aide. Mais encore faudra-t-il convaincre son père, le vieux Roi Durin III, et ce ne sera une tâche facile. Posté en hauteur, le Haut-Roi Gil-galad les regarde s'éloigner et avec eux, le seul espoir de sauver son peuple.
NÚMENÓR
À l'aube, Halbrand est encore en pleine réflexion en contemplant son médaillon quand un soldat vient l'informer que la Reine Míriel l'attend. Il dépose son insigne une table avant de se raviser, de le reprendre et de suivre le soldat.
On le retrouve ensuite dans les rues de la cité, juché sur un cheval et vêtu d'une armure, aux côtés d'Elendil et de la souveraine qui porte une armure dorée étincelante. Devant eux, les troupes númenóréennes défilent, lance en main, et se dirigent vers le port sous une pluie de pétales colorées de fleurs lancées par la population pour les accompagner dans leur périple.
Désespérée, Eärien voit passer devant elle son frère qui a le sourire aux lèvres. Grâce à son acte de bravoure quand il a sauvé Kemen, Isildur a gagné le droit de se joindre à l'expédition. Mais une fois à bord, il redescend de son nuage quand son père lui ordonne d'aller nettoyer les écuries dans la cale ce qui a pour effet de faire rire ses amis, Valandil et Ontamo, qui l'attrapent pour une accolade amicale. La glace est brisée, leur querelle est terminée.
Quand Galadriel monte à bord à son tour, impressionnante dans son armure elfique argentée avec ses cheveux blonds au vent, les soldats la regardent passer avec admiration et respect. Elle rejoint Halbrand et tend sa main vers lui. Il la serre en souriant. Elendil ordonne de déployer les voiles. Les trois navires de Númenór mettent le cap sur la Terre du Milieu où la guerre les attend.
Rédigé par Locksley